BIG BROTHER IS WATCHING YOU ! Tout sur les interceptions et la vie privée...

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Tous les liens concernant Jean-Paul Ney

 

http://jpney.free.fr >> son site web.

http://www.jpney.com >>  idem.

 

http://www.u-blog.net/jeanpaulney

>> journal d'information sur Jean-Paul Ney crée par le collectif de journalistes Victor Valmy (V2).

 

http://www.leconfidentiel.com

>> le site du magazine de presse de Jean-Paul Ney.

 

http://www.intelligencepost.com

>> Magazine d'informations en anglais auquel Mr Ney collabore.

 

http://www.ciret-avt.org

Le site du CIRET-AVT, centre de recherches et d'études sur le terrorisme co-fondé par Jean-Paul Ney et Yves Bonnet, ancien directeur de la DST.

 

http://www.dnsi.info/article.php3?id_article=9
>> Un document sur le monde de la sécurité co-écrit par Christophe Casalegno et Jean-Paul Ney.

 

http://www.intelink.info >> site web d'informations continues sur les domaines de la stratégie, la guerre de l'information et le renseignement fondé par Jean-Paul Ney et Christophe Casalegno.

 


 


 


 

 

 

 



INTERVIEW: !! EXCLUSIF !! JEAN-PAUL NEY, JOURNALISTE

"J'ai presque été accusé d'être un espion à la solde de la NSA !"

Jean-Paul Ney est journaliste indépendant, il travaille pour les chaînes de télévision Canal Plus & I>télé. Vous avez pu le lire dans France-Soir, Science & Vie, Science & Vie Micro, mais aussi dans divers magazines et publications traitant de la sécurité, de la défense et de l'informatique. En février 2000 il a été le seul journaliste européen à visiter la NSA, invité alors par Fredrick Thomas Martin pour une série d'articles dont le premier papier en français expliquant le fonctionnement du réseau Intelink.
Aujourd'hui directeur du magazine qu'il a fondé: Le Confidentiel, Secrétaire Général du Centre International de Recherches et d'Etudes sur le Terrorisme, Jean-Paul Ney réponds à nos questions sur sa visite à la NSA, la vie privée et les écoutes. Une interview à méditer...

Interview faite à Paris, place de la Bastille, le 18/08/2004.

 

- Vous avez posé le pied à la NSA, comment fait-on, quand on est journaliste, pour être accrédité et pouvoir visiter un lieu si secret ?

 

JPN: Très facile, vous prenez votre téléphone, vous appelez des connaissances et on vous ouvre les portes du début à la fin (rires), mais sans plaisanter, c'est ainsi que ça se passe, il faut avoir un bon carnet d'adresses et surtout, de bons rapports, aussi bien avec les républicains qu'avec les démocrates !

 

- Votre 'visite' à la NSA à quelque peu gêné certains de vos confrères mais aussi et surtout un certain service français...

 

JPN: Il y a des choses que je vous dirais "en off". Ce que vous pouvez écrire c'est qu'une bande de mythomanes maniaques et malades mentaux s'en sont pris à moi sur Internet et dans la vie réelle à coups de menaces téléphoniques, par email allant même jusqu'à toucher ma famille... des plaintes ont été déposées et un service juridique engagé pour contrer cette désinformation. Nous avons été, avec les membres fondateurs du CIRET-AVT, insultés d'escrocs par des personnages identifiés et connus des services de police. Je fais confiance en la justice. Pour ce qui est des irritations de certains, il faut comprendre qu'en France, toute réussite est suspecte et que même si vous démontrez de l'honnêteté et de la bonne volonté, on vous regarde de travers, on vous jalouse, ainsi va la vie ! Enfin, oui, lors de mon audition par un service de renseignement, j'ai presque été accusé d'être un espion à la solde de la NSA !

 

- Un mot sur les interceptions de sécurité, les écoutes et la vie privée ?

 

JPN: Oui, et même plus qu'un simple mot... Nos gouvernements deviennent, depuis le 11 septembre 2001, véritablement paranoïaques, c'est à la limite de la schizophrénie ! Traiter les journalistes d'espions, les accuser de terrorisme voire les enfermer est scandaleux. J'ai des amis qui, parce qu'ils ont eu des liens avec la famille Colonna, ont été suivi, mis sur écoute, et entendus, certains se sont retrouvés en garde à vue sans savoir pourquoi... Nos services devraient taper là où il faut, là où ça fait mal plutôt que d'emmerder les journalistes qui ne font que leur travail. Nous savons qui sont nos "barbus" en France, mais nous préférons les laisser faire, la même chose à Londres, plaque tournante du terrorisme islamiste international. Même si des écoutes sont nécessaires, même si les surveillances actives aussi, il faut surtout éviter de tomber dans un régime totalitariste de type cubain...

 

- Votre actualité ?

 

JPN: Des livres pour la rentrée en rapport avec le sujet, des documentaires de télévision et une série pour la télévision américaine en collaboration avec une chaîne russe... que du bon !

 

 

ECOUTES: COMMENT LA FRANCE ESPIONNE LE MONDE !

C'est l'un des plus grands centres d'écoute du monde. Dans cette base secrète protégée par des miradors, des chiens policiers et des barbelés électrifiés, treize immenses antennes paraboliques espionnent, jour et nuit, toutes les communications internationales qui transitent par les satellites visés.

 


Où est cette base, dont « le Nouvel Observateur » publie ici la photo ? Aux Etats-Unis ? En Russie ? Non, dans le Périgord, sur le plateau de Domme, à côté de l'aéroport de Sarlat. Le lieu est officiellement (et pudiquement) appelé « centre radioélectrique ». Là, le service français d'espionnage, la DGSE, surveille quotidiennement des centaines de milliers - des millions ? - de discussions téléphoniques, d'e-mails, de fichiers ou de fax. C'est le site principal des « grandes oreilles » de la République.

Ce n'est pas le seul. A l'instar des Etats-Unis et des pays anglo-saxons liés à eux, la France a, ces dix dernières années, mis en place un réseau mondial d'interception. « Le Nouvel Observateur » peut confirmer l'existence - et publier les photos - de trois autres bases d'écoutes « satellitaires » de la DGSE. L'une - dont le nom de code est « Frégate » - est cachée dans la forêt guyanaise, au coeur du centre spatial de Kourou. L'autre, terminée en 1998, est accrochée au flanc du cratère Dziani Dzaha, sur l'île française de Mayotte, dans l'océan Indien. Toutes les deux sont gérées en commun avec le BND (Bundesnachichtendienst), le service secret allemand. Le troisième centre est dans la banlieue ouest de Paris, sur le plateau d'Orgeval, aux Alluets-le-Roi. Au total, une trentaine d'antennes « couvrent » la quasi-totalité du globe, à l'exception du Nord sibérien et d'une partie du Pacifique.

Il y aura bientôt d'autres stations. Elargir son réseau d'écoute « satellitaire » est « une priorité » de la DGSE, comme l'écrit le rapporteur du budget 2001 de la défense, Jean-Michel Boucheron. A cette fin, le service secret français dispose chaque année de moyens financiers accrus. Une nouvelle station est en construction sur le plateau d'Albion, là où étaient stockés les missiles nucléaires avant le démantèlement des silos ; une cinquième est en projet sur la base aéronavale de Tontouta, en Nouvelle-Calédonie.

Bien entendu, cet ensemble est - et restera - beaucoup moins puissant et performant que son modèle anglo-saxon dont il est souvent question depuis quelques mois et que l'on appelle communément « Echelon ». La NSA américaine est trente fois plus riche que son homologue français, la direction technique de la DGSE. L'une emploie 38 000 personnes, l'autre 1 600... Plus petit, « Frenchelon », comme disent les Anglo-Saxons, n'en est pas moins menaçant pour la vie privée. Y compris celle des Français. Voici pourquoi : quand elles passent par l'un des satellites surveillés par les bases de Domme, de Kourou ou de Mayotte, nos communications avec l'étranger ou les Dom-Tom peuvent être interceptées, recopiées et diffusées par la DGSE, sans qu'aucune commission de contrôle ait son mot à dire. Aucune ! Une situation unique en Occident.

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RAPPORT D'ECOUTES

Voici le rapport en ligne de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité. Téléchargez le au format PDF en cliquant sur l'icône.



 

PLUS DE MOYENS

Le gouvernement français prévoit de donner plus de moyens aux services de renseignement après que plusieurs fonctionnaires se soient plaints d'un manque de moyens et surtout de matériel.

 

LA NSA AU PAKISTAN

Depuis le début de la campagne en Afghanistan après les attentats du 11 septembre 2001, la NSA a renforcé sa présence au Pakistan, pays qu'elle surveille depuis presque vingt-ans. En effet, ce sont des équipes légères de quelques trois à quatre personnes, en civil et équipées de matériel hi-tech mais aussi accompagnées par des traducteurs 'maison' qui scrutent les communications locales dans la plus grande illégalité en vue d'intercepter des conversations de cellules dormantes d'Al-Quaïda et autres terroristes appartenant au réseau de Ben-Laden.

 

L'antenne de la CIA en Irak

Elle vient d'ouvrir officiellement, sous la houlette d'un grand ponte du renseignement spécialiste de la région. Officieusement, la CIA est présente dans plus de six bureaux à travers tout le pays, dont certains sont des chambres d'hôtel du plus prestigieux au plus miteux...

 

On vous l'avait dit: Frenchelon n'existe pas !

L'invention crétine du pseudo journaliste Jean Guisnel à la solde d'un certain service français a de quoi faire rire: Il a été démontré dans une conférence parisienne avec des experts américains et français que le réseau d'interception de la DGSE, baptisé "Frenchelon" par Jean Guisnel, n'en est qu'à 2% des capacités réelles du réseau américain Echelon, tant au niveau du déploiement, de l'interception et du traitement des données.

 

Champagne pour le Secret Service !

C'est avec grand enthousiasme que les hommes du Secret Service ont inauguré leur nouveau système de communication ultra-sécurisé qui devrait permettre aux hommes du Président, de le protéger encore plus efficacement. Ce système gardé secret a été inauguré dans les salons de la Maison Blanche par toute une escouade d'experts du domaine à coups de petits fours et de coupes de champagne !